L’utilisation de la biométrie dans les objets du quotidien, tel que le téléphone par exemple, n’a de cesse d’augmenter et le marché français du contrôle d’accès par biométrie suit cette même évolution.

Qu’est-ce que le contrôle d’accès par biométrie ?
La biométrie est une technologie qui consiste à identifier un individu et authentifier son droit d’accès à travers ses caractéristiques physiques, biologiques ou comportementales, à savoir :
- Empreintes digitales
- Forme de la main
- Doigt
- Réseau veineux
- Iris et de la rétine de l’œil
- Reconnaissance vocale
- Bruit des pas
- Démarche
- Gestuelle
- Signature (inclinaison du stylo, vitesse de déplacement, pression exercée…)
Dans les environnements dits sensibles, la biométrie répond à une haute exigence de sûreté pour protéger l’accès aux zones stratégiques. Par exemple, les laboratoires pharmaceutiques où se déroulent les recherches de vaccin ou nouvelles molécules, ou encore les data centers des opérateurs où sont regroupés les serveurs de communication.
Peut-on intégrer du contrôle d’accès biométrique dans une supervision de sûreté ?
Du point de vue de la supervision de sûreté globale d’un bâtiment, la biométrie est une technologie d’accès pouvant être intégrée et managée par le système de la même manière que d’autres équipements utilisant différentes technologies d’identification tels les lecteurs de proximité, les serrures sans fils, les caméras de lecture automatiques de plaques etc..
Les lecteurs biométriques communiquent avec le système à travers les mêmes cartes électroniques, automates et contrôleurs de porte, quel que soit le mode d’identification : empreinte seule, ou empreinte + badge.. etc. Ainsi le client peut configurer son site avec un ensemble de différentes technologies s’adaptant à chaque type d’accès et d’exigence de sécurité.
Est-il utile de coupler une autre technologie d’identification avec la biométrie ?
En général, les résultats de la biométrie découlent d’un calcul statistique avec deux critères : le taux de faux rejets (False Reject Rate / FRR) et le taux de fausses acceptations (False Acceptance Rate / FAR).
- Le taux de faux rejets représente le nombre de fois où l’empreinte ne sera pas reconnue, alors qu’elle est censée être bonne.
- Le taux de fausses acceptations est une indication statistique de la probabilité que deux personnes puissent être considérées porteuses de la même empreinte.
Idéalement il faudrait un système de biométrie à 0% FRR et 0% FAR, mais ceci demanderait beaucoup de temps de traitement et de puissance.
Ainsi pour une meilleure authentification, il est préconisé de combiner le badge physique à l’empreinte biométrique. L’utilisateur devra donc passer son badge en premier et présenter son empreinte dans les secondes qui suivent, pour assurer une double authentification.
Le contrôle d’accès par biométrie est-il soumis à des règles spéciales ?
Avec l’expansion de la biométrie, la protection des données biométriques est au cœur de l’attention des institutions étatiques (RGPD/CNIL) et par conséquent, de toute partie impliquée dans un projet d’installation d’un contrôle d’accès biométrique dans le respect de la déclaration CNIL / RGPD
Selon la CNIL, le besoin d’un contrôle d’accès biométrique doit être motivé par sa nécessité et non son confort. « À la différence d’un badge ou d’un mot de passe, il n’est pas possible de se défaire d’une caractéristique biométrique ou de la modifier ».
En cas de couplage avec un badge, les données des empreintes sont stockées dans le badge et ne sont donc pas enregistrées dans une base de données externe.
Les algorithmes des concepteurs de lecteurs biométriques lisent les données et les détruisent instantanément, empêchant ainsi leur réutilisation. Il est avéré que toute tentative de reconstruction après destruction est mathématiquement impossible, les données sensibles sont ainsi complétement protégées.
ALWIN, en tant que progiciel multi technologique, intègre et propose la technologie de la biométrie en collaboration avec les principaux fabricants du marché. Pour plus d’information consultez la Fiche Produit.